Transcription

[[underline]] 80. [[/underline]] S'il s'agissoit d'armer des Paysans avec l'assistance des autoritès des pays où se trouvera l'armée, je saurai me servir des mêmes moyens que j'avois employé au mois de Septembre 1794 pour eu armer 30,000 le long de l'Aer lorsque la retraite du Marêchal Chairfait m'a forcé d'abbandonner mes dispositions. [[underline]] 90. [[/underline]] Eu supposant que l'armée passat le Rhin entre Cologne et Wesel, je pourrois essayer d'aprés un projet dont je m'occupe depuis quelques Semaines, et par une surprise qu'éxécuteroient les habitans du pays un jour de fête ou de marché sous ma seule direction, de m'emparer de la forteresse du Juliers, et de la livrer à l'armée anglaise, pourra qu'on puisse eu cas de succés y laisser Deux mille homes de Troupes réglées pour la défendre. [[underline]] 10. [[/underline]] Si l'on veut étendre d'avantage l'employ des moyens que me donne mon ancien ministére et la popularité dont j'ai le bonheur de jouir dans le pays de Cologne, je renouvellerai l'offre d'organiser et de conduire une insurrection générale entre le Rhin et la Meuse (et peutêtre jusqu'a l'escaut) d'aprés l'idée que j'eu ai foumise il y a deux aus à S.A.R et dont l'exécution devieut à présent beaucoup plus facile. Voici, mon cher Général, les principaux points far les quels je travaillerois pour me rendre utile, et je vous jure que c'est la la seule chose que j'ambitionne. Je suis vraiment attaché à l'angleterre et je donnerois mon fang pour contribuer à ses succeés! Dix années de service et la grandeur de cette nation me l'ont fait considerer come une seconde patrie. Je ne demande que les moyens d'acquerir un peu de mérite [[symbol]] peutêtre un peu de gloire pour prouver à ma propre patrice que je ne l'ai point quitté par mollesse ni par légéreté, mais dans la ferme conviction que le Trône de mon-Souverain n'avoit point meilleur appui que